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Newswise — Brazzaville, Republic of Congo, February 25, 2025 - The thick canopy of the Congo rainforest and its luscious vegetation is a safe haven for a unique biodiversity—including rarely-seen wildlife, like the African Golden Cat, captured for the first time in high-definition in their natural environment in Congo.
Emma Stokes, WCS Vice President, Field Conservation, long deployed in Nouabalé-Ndoki National Park: “Tropical rainforests don't give up their secrets easily. You can spend years walking through these forests without seeing much of the extraordinary wildlife that lives there. You only know it's there by the signs it leaves behind. That's why it's so rewarding to see these incredible images, to gradually unveil some of these secrets, and to better understand these forests to protect them.”
A major camera-trap photography operation in Nouabalé-Ndoki National Park led by photographer and supported by WCS has captured outstanding images of some of the most charismatic but often rarely seen mammals, in ways they have never been seen before with high definition photography.
Throughout 2023, the park welcomed UK-based Will Burrard-Lucas, a specialist in high-definition camera-trapping, and supported the deployment of 5 traps at 4 different sites in the park over a year.
Said Burrard-Lucas: “Wherever you go, you get the sense that wildlife lurks just out of sight, behind the veil of vegetation. Camera trapping in such an environment is incredibly exciting because you never know what will pass along these narrow forest paths and many species are rarely seen.”
In parks such as , camera traps are used daily for scientific purposes, such as measuring wildlife abundance. But using high-quality cameras and taking extraordinary photos of wildlife gives a better sense of what conservation is about, helps inspire a respect for and an appreciation of nature, and ultimately fosters a better connection with these elusive animals.
“These photos are amazing, I am really happy that thanks to these cameras we are able to take pictures of the animals that are very difficult to spot,” said Seraphin Ngouna, who works for one of the research sites operating in the park. Ngouna belongs to an Indigenous People native to the forest where he was born and works. He was instrumental in maintaining the cameras once deployed, which were exposed to the elements and damage caused by elephants and falling branches.
Said Ngouna: “I’m even happier to know these pictures will be published for other people to see.”
Added Burrard-Lucas: “For me, the ultimate thrill is to photograph predators, and my dream was to get a shot of the apex predator in Nouabalé-Ndoki—a leopard. These cats are very secretive and almost impossible to see in the thick rainforest. To select spots for my cameras, I was relying on the knowledge and experience of researchers and trackers who had been studying the wildlife of the park for years. It was an incredible moment when I returned to one camera and found a photo of the most impressive male leopard I have ever seen! Of course, capturing these photos was a team-effort and I am very grateful to everyone who helped make it possible, particularly those in the field who kept the cameras running.”
Said Sabine Plattner, owner of Kamba Africa, the first tourism company to operate in the park: “Will’s photos are truly breathtaking, he captures the animals of the forest beautifully, and it’s wonderful to see some of the rarer species that live in the Congo Basin. Through these images, visitors can see what life is like in the forest and the type of animals that inhabit it.”
Burrard-Lucas’s camera traps were deployed as part of the Nouabalé-Ndoki tourism development program, in partnership with Kamba Africa and thanks to the support of the U.S. Agency for International Development (USAID).
These photos are a treat for the eyes, but also raise awareness of these species, many of which remain critically endangered across their range. These photos celebrate unseen wildlife and call for action to protect it. They are also a testimony to the natural wonders of Nouabalé-Ndoki National Park, a conservation success story in northern Republic of Congo, where wildlife thrives and where WCS has been working in partnership with the government to manage the Park for over 30 years.
About WCS Congo
For more than 30 years, WCS has played a major role in the conservation of wildlife and wild places in the Republic of Congo, where it has contributed to the creation, expansion and management of three of the five national parks. WCS works closely with the government, national stakeholders and local communities to protect Congo's rich ecosystems.
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Sous le couvert de la jungle : photos extraordinaires du Congo
« Les forêts tropicales ne livrent pas facilement leurs secrets. » Emma Stokes, vice-présidente de WCS Global
Brazzaville, République du Congo, 25 Février 2025 - L'épaisse canopée de la forêt tropicale congolaise et sa végétation luxuriante constituent un havre de paix pour une biodiversité unique, y compris pour des animaux très rares, comme le chat doré africain, photographiés pour la première fois en haute définition dans leur environnement naturel.
« Les forêts tropicales humides ne livrent pas facilement leurs secrets. On peut passer des années à les parcourir sans voir grand-chose de la faune extraordinaire qui y vit. On ne sait qu'elle est là que par les signes qu'elle laisse derrière elle », explique Emma Stokes, vice-présidente de la WCS chargée de la conservation sur le terrain, longtemps déployée dans le Parc National de Nouabalé-Ndoki, « c'est pourquoi c'est si gratifiant de voir ces photos incroyables, de dévoiler peu à peu certains de ces secrets et de mieux comprendre ces forêts, pour mieux les protéger ».
Une vaste opération de pièges photographiques dans le Parc National de Nouabalé-Ndoki, menée par le photographe Will Burrard-Lucas et soutenue par WCS, a permis de capturer des images exceptionnelles de certains des mammifères les plus charismatiques, mais rarement observés, d'une manière encore jamais vue auparavant en haute définition.
Tout au long de l'année 2023, le Parc a accueilli , spécialiste britannique du piégeage photographique de haute définition, et a travaillé au déploiement de 5 appareils sur 4 sites différents pendant un an.
« Où que l'on aille, on a l'impression que la faune se cache, tout proche, à l'abri des regards, derrière un voile de végétation. Les pièges photo dans un tel environnement sont incroyablement excitants, car on ne sait jamais quelle espèce emprunte quel sentier, dont des espèces très rares », explique Will Burrard-Lucas
Dans les parcs nationaux comme celui de , les pièges photo sont utilisés quotidiennement à des fins scientifiques, notamment pour mesurer l'abondance de la faune. Mais l'utilisation d'appareils photo de haute qualité et la prise de photos de faune aussi extraordinaires donnent à voir la beauté de ce que l’on veut protéger, et à s’émerveiller devant cette faune insaisissable.
« Ces photos sont incroyables, je suis vraiment heureux que grâce à ces appareils nous puissions prendre des photos des animaux les plus difficiles à apercevoir. », explique Seraphin Ngouna, qui travaille pour un des sites de recherche établi dans le parc. Ngouna est issu d’un Peuple Autochtone de la forêt dans laquelle il est né et travaille. Il a joué un rôle essentiel dans la maintenance des pièges photos une fois déployés, exposés aux intempéries, aux éléphants et aux chutes de branches. « Je suis d’autant plus content que ces photos vont être publiées et vues dans le monde entier. »
Will Burrard-Lucas rajoute : « pour moi, le comble du spectacle est de réussir à photographier les prédateurs, et mon rêve était d'obtenir une photo du prédateur par excellence : un léopard. Ces félins sont très discrets et presque impossibles à voir dans l'épaisse forêt tropicale. Pour sélectionner les endroits où poser mes pièges photo, je me suis appuyé sur les connaissances et l'expérience des chercheurs et des pisteurs qui étudient la faune du Parc depuis des années. J'ai vécu un moment incroyable lorsque je suis retourné à un appareil photo et que j'ai trouvé une photo du léopard mâle le plus impressionnant que j'aie jamais vu ! La capture de ces photos a été un travail d'équipe et je suis très reconnaissant à tous ceux qui ont contribué à rendre cela possible, en particulier ceux qui se sont chargés de la maintenance des appareils ».
Sabine Plattner, propriétaire de Kamba Africa, commente : « les photos de Will sont vraiment à couper le souffle, il capture magnifiquement les animaux de la forêt, et c'est merveilleux de voir certaines des espèces les plus rares qui vivent dans le Bassin du Congo. Grâce à ces images, les visiteurs peuvent voir à quoi ressemble la vie dans la forêt ».
Les pièges photo de Will Burrard-Lucas ont été déployés dans le cadre du programme de développement touristique à Nouabalé-Ndoki, en partenariat avec Kamba Africa et grâce au soutien de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).
Ces photos sont un plaisir pour les yeux, mais aussi un révélateur de ce qui est en jeu, de ce que nous connaissons à peine, et qui pourrait déjà être menacées par la déforestation et la perte d’habitat. Ces photos célèbrent une faune invisible et appellent à agir pour la protéger.
À propos de WCS Congo
Depuis plus de 30 ans, la WCS joue un rôle majeur dans la conservation de la faune et des lieux sauvages en République du Congo, où elle a contribué à la création, l'expansion et la gestion de trois des cinq parcs nationaux. La WCS travaille en étroite collaboration avec le gouvernement, les parties prenantes nationales et les communautés locales pour protéger les riches écosystèmes du Congo.
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